Le 5 juin 2018
Le Chef national de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Perry Bellegarde, et la Chef Denise Stonefish, présidente du Conseil des femmes de l’APN, ont affirmé aujourd’hui que la prolongation de l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées crée une occasion de réorienter les travaux de celle-ci de manière à s’assurer de placer à l’avant-plan les victimes et leurs familles.
« L’enquête nationale doit permettre aux personnes victimes de violence et aux familles des victimes d’étayer ses travaux à la lumière de leurs expériences et de lui faire part de leurs recommandations, a déclaré le Chef national de l’APN, Perry Bellegarde. Comme je le répète depuis le début, il ne faut pas attendre le résultat de l’enquête pour assurer la sécurité et la protection de toutes les familles à risque. Les annonces au sujet des ressources en matière de santé et du soutien aux enquêtes faites aujourd’hui sont importantes et accueillies favorablement, dans le cadre d’efforts soutenus et continus en vue d’éradiquer la violence à l’endroit des femmes et des filles autochtones. »
La ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, Carolyn Bennett a annoncé aujourd’hui que le gouvernement fédéral prolongera l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées jusqu’au 30 avril 2019, ce qui donne deux mois supplémentaires, soit jusqu’au 30 juin 2019, pour mettre fin aux travaux. Le rapport final contenant les recommandations doit désormais être soumis au plus tard le 30 avril 2019. Le gouvernement a également annoncé l’allocation de nouveaux fonds et de ressources pour les services de soutien en santé, les organismes d’application de la loi et les activités commémoratives.
L’APN a pris une résolution à l’échelle nationale qui appuie la prolongation de l’enquête nationale, à condition que celle-ci adopte une approche axée sur les familles.
« Au cours des derniers mois de l’enquête nationale, les travaux doivent être organisés de façon à susciter efficacement la participation des victimes et de leurs familles, a affirmé la Chef Denise Stonefish, présidente du Conseil des femmes de l’APN. Une “approche axée sur les familles” signifie que les victimes et leurs familles participent activement à chaque étape, que le canal de communication avec celles-ci est plus efficace et que leurs opinions sont prises en compte. Le gouvernement fédéral doit s’assurer que les victimes et leurs familles sont impliquées dans la mise en œuvre de soutiens et de services en matière de santé. De plus, ces services de soutien en santé doivent être offerts de façon continue jusqu’à la mise en œuvre des recommandations figurant dans le rapport final. Il s’agit de la seule façon d’atteindre des résultats permettant d’assurer la sécurité des femmes et des filles autochtones. »
La ministre Carolyn Bennett a également fait part de la réponse du gouvernement du Canada à la suite des recommandations de l’enquête nationale publiées dans un rapport intermédiaire en novembre 2017. Cela comprend une somme de 21,3 millions de dollars consacrée aux services de soutien en santé à l’intention des victimes de violence et de leurs familles. Ces services de soutien en santé seront prolongés jusqu’au 20 juin 2020.
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