OTTAWA, le 25 août 2019 /CNW/ – Le Chef national de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Perry Bellegarde, exige que le Brésil et tous les pays prennent des mesures immédiates pour mettre fin aux feux de forêt dévastateurs en Amazonie. Il exige aussi que tous les chefs des partis fédéraux au Canada s’engagent à collaborer avec les Premières Nations à l’échelle nationale pour s’attaquer à la crise climatique en prenant des mesures précises avec des objectifs mesurables.
« Nous devons agir maintenant pour arrêter les feux dans la forêt amazonienne. Si une pression internationale à la réunion du G7 et à d’autres forums est nécessaire, nous aurons le soutien des peuples autochtones du monde entier », a déclaré le Chef national, Perry Bellegarde. « La crise climatique – la destruction climatique – est notre priorité. Tout repose sur un monde viable et un environnement sain pour nos enfants. Il s’agit d’une situation d’urgence et les Premières Nations peuvent être des premiers intervenants. Chaque chef de tous les partis politiques au Canada doit s’engager maintenant à travailler avec les Premières Nations sur un plan d’action à l’échelle nationale avec des objectifs précis dont les progrès peuvent être mesurés et évalués. En Amazonie, ainsi que dans nos terres, la destruction climatique menace directement la vie, les droits et les territoires des peuples autochtones. »
À l’heure actuelle, il y a environ 75 000 feux de forêt dévastateurs qui font rage en Amazonie. La déforestation dans la région a augmenté d’au moins 80 % au cours de la dernière année. Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, a mis en œuvre une plateforme poussant les agriculteurs, les grands éleveurs et les mineurs de plus en plus loin dans la forêt pluviale. L’Amazonie est une source importante d’oxygène de la Terre et 60 % de l’Amazonie se trouve au Brésil où vivent plus de 300 tribus autochtones.
Le Chef national, Perry Bellegarde, a désigné l’Accord de Paris comme la feuille de route à suivre en déclarant : « L’Accord de Paris établit un plan d’action positif et progressif. Il s’agit du premier accord sur les changements climatiques à l’égard duquel des pays se sont engagés à suivre un plan ambitieux de lutte contre les changements climatiques, tout en respectant les droits des peuples autochtones. Les Premières Nations sont les premières à ressentir les effets des changements climatiques. Nous sommes aux prises avec des feux de forêt, des inondations et des pertes d’espèces animales et végétales dans nos territoires. L’atteinte de nos objectifs en vertu de l’Accord de Paris exige des efforts soutenus et ciblés. Toutefois, ces objectifs ne doivent pas être considérés comme facultatifs ou comme une source d’inspiration. Ils sont littéralement une question de vie ou de mort. C’est urgent. Les Premières Nations sont prêtes à collaborer avec tous les gouvernements afin d’agir maintenant. »
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SOURCE Assemblée des Premières Nations
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