(Le 24 janvier 2025 – Territoire algonquin non cédé, Ottawa, Ontario) – À l’occasion de la Journée internationale de l’éducation des Nations Unies, la Cheffe nationale Cindy Woodhouse Nepinak exhorte le Canada à respecter ses engagements en vue de transformer le système d’éducation de la maternelle à la 12e année pour les élèves des Premières Nations.
« Aujourd’hui, la Journée internationale de l’éducation des Nations Unies nous rappelle l’importance de l’éducation pour nos enfants, nos familles et l’avenir de nos nations », a déclaré la Cheffe nationale Woodhouse Nepinak. « L’éducation est un droit inhérent et issu de traité mais, pour de nombreux enfants des Premières Nations, ce droit n’est pas respecté. Nos élèves sont envoyés dans des écoles dont les classes sont surpeuplées et dans lesquelles ils sont victimes de discrimination et soumis à un système qui ne reflète pas leur identité, leur culture ou leur langue. Les Premières Nations doivent avoir un contrôle total sur l’éducation, soutenu par un financement stable et à long terme, afin que leurs enfants puissent réussir ».
La semaine dernière, l‘APN a publié le Rapport d’analyse des coûts de la transformation de l’éducation des Premières Nations de la maternelle à la 12e année, qui révèle que la plupart des Premières Nations ne reçoivent que 50 % du financement dont elles ont besoin dans le cadre des ententes régionales sur l’éducation (ERE) qui ont été négociées. Depuis 2019, seuls 10 ERE ont été finalisées. Pendant ce temps, 202 écoles des Premières Nations sont surpeuplées et le déficit en matière d’infrastructures éducatives continue de se creuser.
« Les Premières Nations demandent depuis longtemps que des changements soient apportés aux politiques de financement de l’éducation afin que le financement de base soit directement alloué aux Premières Nations, aux organisations éducatives et aux écoles. C’est la seule façon de garantir le contrôle des Premières Nations sur leurs propres systèmes éducatifs. Les retards dans la finalisation des ERE, combinés à un financement insuffisant, créent des obstacles inutiles qui empêchent les Premières Nations d’exercer un contrôle total sur leurs systèmes éducatifs et perpétuent les disparités auxquelles les élèves des Premières Nations sont confrontés. »
Le Canada a l’obligation de respecter ses engagements envers les Premières Nations et d’aligner ses actions sur la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Nos enfants méritent des écoles où ils peuvent apprendre dans leur langue, dans le respect de leur culture, en se sentant en sécurité et soutenus. À l’occasion de la Journée internationale de l’éducation des Nations Unies, nous demandons au Canada de respecter ses engagements en matière de réduction de l’écart en matière d’éducation et de collaborer avec nous pour faire en sorte que chaque enfant des Premières Nations jouisse des mêmes possibilités que les autres élèves dans ce pays », a conclu la Cheffe nationale Woodhouse Nepinak.
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