(Le 19 novembre 2024 – Territoire algonquin non cédé, Ottawa, Ontario) – La Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Cindy Woodhouse Nepinak, et le Chef régional de l’APN pour la Colombie-Britannique, Terry Teegee, condamnent fermement l’usage excessif de la force contre une jeune fille des Premières Nations âgée de 16 ans, qui a été maîtrisée de force par des agents de sécurité dans un centre commercial de Surrey le 12 novembre 2024, après avoir été accusée à tort d’un vol.
« Cet incident met en lumière les problèmes persistants de discrimination systémique auxquels sont confrontées les Premières Nations dans tout le Canada », a déclaré la Cheffe nationale Cindy Woodhouse Nepinak. « Les membres des Premières Nations continuent d’être maltraités par des institutions qui devraient protéger et servir tout le monde de la même manière. Souvent, nous constatons des cas inquiétants où des femmes et jeunes filles des Premières Nations sont trop surveillées et pas assez protégées. Ces cas soulignent le besoin urgent de rendre compte et d’apporter des changements significatifs dans la manière dont les agents de sécurité et les forces de l’ordre interagissent avec nos jeunes citoyennes et citoyens. Nous demandons qu’une enquête complète et transparente soit menée afin que les responsables soient tenus de rendre des comptes. »
« Nous exhortons les institutions à mettre en place des formations sur la compétence culturelle et la lutte contre le racisme afin d’éviter de tels incidents », a déclaré le chef régional de l’APN, Terry Teegee. « Nos pensées vont à la jeune fille, à sa famille et à sa communauté en cette période difficile. La violence et la discrimination ne doivent pas être tolérées, et nous avons toutes et tous la responsabilité d’œuvrer pour un avenir où nos concitoyens seront soutenus, protégés et traités avec dignité. »
Le Cheffe nationale Woodhouse Nepinak a conclu en ces termes : « Cet incident pénible doit être replacé dans le contexte plus large de la crise des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées et de la surreprésentation disproportionnée des femmes et des filles des Premières Nations dans les établissements pénitentiaires du Canada. L’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a établi un lien indéniable entre la violence subie par les femmes et les filles autochtones et leur surincarcération. Pour aller de l’avant, il est essentiel de mettre en œuvre tous les appels à la justice de l’Enquête nationale afin d’accroître la sécurité des femmes, des filles et des personnes de divers genres des Premières Nations, tout en s’attaquant à la question de la surincarcération.
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