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La Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Cindy Woodhouse Nepinak, comparaît devant le Comité des affaires autochtones et du Nord (INAN) au sujet du projet de loi C-61, Loi sur l’eau propre des Premières Nations.

Publié : 10 oct., 2024Communiqués de presse

(Le 10 octobre 2024 – Territoire algonquin non cédé, Ottawa, Ontario) – La Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Cindy Woodhouse Nepinak, a comparu devant le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord (INAN) pour témoigner sur le projet de loi C-61, Loi concernant l’eau, les sources d’eau, l’eau potable, les eaux usées et les infrastructures connexes sur les terres des Premières Nations (Loi sur l’eau propre des Premières Nations). Le projet de loi, qui a franchi l’étape de la deuxième lecture à la Chambre des communes, fait maintenant l’objet d’un examen par le Comité des affaires autochtones et du Nord.

« La Loi sur l’eau propre des Premières Nations est un premier pas important vers la garantie d’une eau potable saine et salubre pour les Premières Nations, un droit humain fondamental et un service essentiel », a déclaré la Cheffe nationale de l’APN, Cindy Woodhouse Nepinak. « Ce projet de loi affirme le droit inhérent à l’autonomie gouvernementale en matière d’eau et d’infrastructures connexes, et exige que les normes relatives à l’eau potable et aux services de traitement des eaux usées dans les réserves soient comparables à celles qui sont appliquées à l’échelle nationale à l’extérieur de celles-ci. Il est important de noter qu’il comprend des dispositions relatives à des règlementations fondées sur les droits afin de protéger les sources d’eau.

De nombreuses Premières Nations vivant dans des réserves sont toujours confrontées à des conditions d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées inférieures aux normes. Les Premières Nations sont 90 fois plus susceptibles de ne pas avoir accès à l’eau courante que les autres Canadiens, et plus de 30 avis à long terme concernant la qualité de l’eau sont toujours en vigueur après trois décennies de cette crise », a poursuivi la Cheffe nationale de l’APN, Cindy Woodhouse Nepinak. « Malgré l’obligation fiduciaire du gouvernement du Canada et ses engagements publics de garantir aux Premières Nations l’accès à une eau potable saine et propre, sa position dans diverses contestations judiciaires, y compris le recours collectif intenté par la Première Nation de Shamattawa, laisse entendre le contraire. De plus, comme le reconnaissent les Nations Unies, l’accès à l’eau et à l’assainissement est un droit humain fondamental. Le fait de ne pas fournir ces services essentiels ne porte pas seulement atteinte à ces droits, mais témoigne également d’un mépris total pour la vie et les droits des Premières Nations – ce qui est le cas depuis bien trop longtemps et continue d’être le cas aujourd’hui. »

« Ce projet de loi est le résultat de décennies de plaidoyer de la part des Premières Nations et de nos marcheuses pour l’eau dans tout le Canada, dans une lutte incessante non seulement pour la protection de l’eau, mais aussi pour garantir que les services d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées pour nos Premières Nations répondent aux mêmes normes que celles imposées par la loi aux autres Canadiens. Bien qu’il s’agisse d’une étape importante, des améliorations sont nécessaires pour que cette législation respecte pleinement les compétences, les droits et l’autodétermination des Premières Nations, et qu’elle réponde aux besoins uniques des Premières Nations de tout le Canada. Nous restons déterminés à travailler avec le gouvernement du Canada pour renforcer la législation et nous nous attendons à ce que le gouvernement du Canada travaille également en étroite collaboration avec les Premières Nations pour veiller à ce que leurs points de vue, en particulier en ce qui concerne la protection des sources d’eau, un cadre pour garantir la certitude, l’adéquation du financement et la reconnaissance de la compétence des Premières Nations, soient pris en compte, correctement élaborés conjointement et pleinement intégrés », a conclu la Cheffe nationale de l’APN, Cindy Woodhouse Nepinak.

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L’Assemblée des Premières Nations (APN) est une organisation nationale de défense des intérêts qui s’efforce de faire progresser les aspirations collectives des communautés des Premières Nations et de leurs membres dans tout le Canada sur des questions et des préoccupations de nature nationale ou internationale.

Pour plus d’informations :

Jamie Monastyrski
Attaché de presse
Bureau de la Cheffe nationale
(613) 612-7229 (mobile)
[email protected]

Genna Benson
Directrice des communications
Assemblée des Premières Nations
(604) 340-3117 (mobile)
[email protected]