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La Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Cindy Woodhouse Nepinak, et le Chef régional de l’Ontario, Abram Benedict, accueillent favorablement les mesures temporaires visant à soutenir les droits des Premières Nations en matière de mobilité transfrontalière

Publié : 11 oct., 2024Communiqués de presse

(Le 10 octobre 2024 – Territoire algonquin non cédé, Ottawa) – Aujourd’hui, la Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Cindy Woodhouse Nepinak, et le Chef régional de l’Ontario, Abram Benedict, ont accueilli favorablement l’annonce par le gouvernement du Canada de nouvelles mesures temporaires visant à améliorer la mobilité transfrontalière des membres des Premières Nations séparés de leurs familles et de leurs territoires traditionnels au Canada par la frontière canado-américaine. Ces mesures permettent aux membres admissibles des Premières Nations de travailler ou d’étudier au Canada en étant dispensés de certaines exigences, et de visiter le pays ou d’y séjourner pendant de plus longues périodes.

« Le traité de Jay de 1794 et l’article 36 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones reconnaissent tous deux le droit inhérent des Premières Nations à la mobilité transfrontalière », a déclaré le Chef régional de l’Ontario, Abram Benedict. « L’annonce d’aujourd’hui est une étape positive vers l’amélioration de la mobilité des Premières Nations à la frontière canado-américaine, et je reconnais les efforts de la Jay Treaty Border Alliance (JTBA), qui a joué un rôle déterminant dans ces progrès. Cependant, nos droits ne sont pas encore pleinement respectés, comme on le constate en ce qui concerne le territoire mohawk d’Akwesasne, dont l’emplacement unique chevauchant plusieurs frontières a créé des obstacles importants, notamment l’obligation d’obtenir un passeport et une carte tribale améliorée. Ces nouvelles mesures constituent un pas de plus dans la bonne direction. »

« L’annonce d’aujourd’hui est un pas vers le respect des droits historiques et juridiques des membres des Premières Nations”, a poursuivi la Cheffe nationale de l’APN, Cindy Woodhouse Nepinak. « Les droits à la mobilité étaient essentiels pour nos ancêtres et le demeurent aujourd’hui. La possibilité pour les Premières Nations de se déplacer librement entre les États-Unis et le Canada n’est pas simplement une question de commodité, mais un lien vital pour préserver les liens culturels, familiaux, économiques et sociaux qui soutiennent nos peuples depuis des générations. »

« Bien que nous nous réjouissions de la mise en œuvre de ces mesures temporaires par le Canada, nous lui demandons instamment, ainsi qu’aux États-Unis, de reconnaître et mettre en œuvre pleinement les droits des Premières Nations énoncés dans le traité de Jay », a conclu la Cheffe nationale Woodhouse Nepinak. « Nous demandons à ces gouvernements d’élaborer des solutions à long terme qui garantissent aux Premières Nations une mobilité frontalière sûre et aisée. »

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L’Assemblée des Premières Nations (APN) est une organisation nationale de défense des intérêts qui s’efforce de faire progresser les aspirations collectives des communautés des Premières Nations et de leurs membres dans tout le Canada sur des questions et des préoccupations de nature nationale ou internationale.

Pour plus d’informations :

Jon Adam Chen
Agent des communications
Assemblée des Premières Nations
[email protected]
(343)-573-2229 (mobile)

Jamie Monastyrski
Attaché de presse
Bureau de la Cheffe nationale
[email protected]
(613) 612-7229 (mobile)