(Le 20 février 2025 – Territoire algonquin non cédé, Ottawa) La Cheffe nationale Cindy Woodhouse Nepinak et le Chef régional de la Colombie-Britannique (C.-B.) Terry Teegee ont publié la déclaration suivante en réponse à la décision rendue par la Cour suprême de la C.-B. dans l’affaire des défenseurs des terres Wet’suwet’en, dans laquelle le juge Michael Tammen a conclu que des membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) avaient tenu des propos « grossièrement offensants, racistes et déshumanisants » à l’égard de femmes des Premières Nations, notamment de la Cheffe héréditaire Sleydo’ Molly Wickham et Shaylynn Sampson, qui protestaient contre la construction du gazoduc côtier GasLink.
« Le langage utilisé par ces agents de la GRC est inacceptable et méprisable », a déclaré la Cheffe nationale Woodhouse Nepinak. « Nous nous réjouissons du fait que le juge Tammen ait reconnu ce préjudice, car cela met en évidence le racisme profondément ancré qui persiste au sein des services de police. Ce type de discrimination insidieuse est le même poison qui conduit à la violence et à la mort insensée des membres des Premières Nations lorsqu’ils interagissent avec les forces de l’ordre. »
« Nous exhortons tous les ordres de gouvernement à travailler avec les Premières Nations pour établir de nouvelles façons de traiter avec les défenseurs des terres et à collaborer pour résoudre toutes les revendications territoriales en suspens », a poursuivi la Cheffe nationale Woodhouse Nepinak. « Dans cet esprit, nous demandons un examen approfondi des méthodes des services de police afin de lutter contre le racisme systémique qui afflige les défenseurs des terres. Toute interaction avec les défenseurs des terres, de la part de la police ou de qui que ce soit, doit respecter nos droits de la personne inhérents et issus de traités, et reconnaître pleinement les droits et le titre des Premières Nations sur leurs terres. »
« La décision de la Cour suprême de la Colombie-Britannique met en lumière les combats continus et incessants que doivent mener les membres des Premières Nations dans leur quête de justice et dénonce le racisme systémique profondément ancré dans les institutions judiciaires et des services de police du Canada », a déclaré le Chef régional Terry Teegee. « Il est impératif que l’examen des méthodes, des politiques et des idéologies des forces de police élimine efficacement la discrimination profondément ancrée qui viole les droits de la personne inhérents des Premières Nations. Les principes énoncés dans la Loi concernant la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et la Loi sur la Déclaration des droits des peuples autochtones de la Colombie-Britannique constituent le fondement de ces réformes nécessaires. »
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