(Le 26 novembre 2024 – Territoire algonquin non cédé, Ottawa) – L’Assemblée des Premières Nations (APN), en collaboration avec le Conference Board du Canada, a publié un nouveau rapport révélant que le comblement du manque d’infrastructures d’ici 2030 offre une opportunité de transformation pour l’économie canadienne. Le rapport, intitulé « Des avantages pour tous les Canadiens : Retombées économiques du comblement du manque d’infrastructures », met en évidence le potentiel d’un investissement fédéral estimé à 350 milliards de dollars, qui pourrait stimuler la production économique de 635 milliards de dollars, créer plus de 338 000 emplois annuellement et générer 87 milliards de dollars de recettes publiques au cours des sept prochaines années.
« Ce rapport invite clairement à l’action », a déclaré la Cheffe nationale de l’APN, Cindy Woodhouse Nepinak. « Combler le manque d’infrastructures ne consiste pas seulement à répondre aux besoins urgents des Premières Nations, mais aussi à bâtir un Canada plus fort et plus inclusif qui profitera à toutes et tous. »
Selon le rapport, chaque dollar investi dans les infrastructures des Premières Nations génère 1,82 dollar de production économique. Au-delà des avantages économiques, le rapport souligne les effets sociaux et environnementaux de ces investissements, notamment un meilleur accès au logement, à l’éducation, aux soins de santé et à la connectivité à large bande. Il souligne également le rôle que les initiatives dirigées par les Premières Nations peuvent jouer dans la réalisation des engagements du Canada en matière d’émissions nettes zéro. Le rapport prévoit que le comblement du manque d’infrastructures contribuerait à hauteur de 309 milliards de dollars au PIB du Canada au cours des sept prochaines années. Cet investissement pourrait faire passer le Canada de la dernière à la première place parmi les économies fortes à l’échelle mondiale et le positionner en tant que chef de file de la croissance annuelle du PIB par habitant parmi tous les pays du G7.
Le manque d’infrastructures, qui concerne des domaines essentiels tels que le logement, l’eau potable, la connectivité à large bande et les transports, persiste depuis des décennies. Si l’on n’agit pas immédiatement, le coût pour répondre à ces besoins cruciaux en matière d’infrastructures s’élèvera à plus de 527 milliards de dollars d’ici 2040. En retardant davantage ces investissements obligatoires, on prive les Premières Nations et tous les Canadiens d’avantages économiques mutuels et on laisse le gouvernement du Canada stimuler l’économie en sous-capitalisant le secteur des entreprises canadiennes.
« Il s’agit de veiller à ce que les Premières Nations aient le même accès aux infrastructures essentielles que tous les Canadiens, a déclaré la Cheffe nationale Woodhouse Nepinak. « Il s’agit également de reconnaître que les investissements dans les Premières Nations stimuleront la croissance économique, renforceront les collectivités et feront du Canada un chef de file mondial en matière de réconciliation et de durabilité. Le Canada dispose des ressources nécessaires; ce qu’il faut maintenant, c’est la volonté d’agir. Nous exhortons le gouvernement fédéral à accorder la priorité à l’investissement dans les infrastructures des Premières Nations. Ensemble, nous pouvons combler ce manque d’ici 2030 et créer un avenir de prospérité partagée et d’opportunités pour toutes les Canadiennes et tous les Canadiens. »
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L’Assemblée des Premières Nations (APN) est une organisation nationale de défense des intérêts qui s’efforce de faire progresser les aspirations collectives des communautés des Premières Nations et de leurs membres dans tout le Canada sur des questions et des préoccupations de nature nationale ou internationale.
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