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Le Conseil des femmes de l’Assemblée des Premières Nations appelle à l’action et à des changements systémiques à la suite de la libération d’office de Shawn Lamb

Publié : 27 nov., 2025Communiqués de presse

(Le 27 novembre 2025 – Territoire algonquin non cédé, Ottawa, Ontario) – Le Conseil des femmes de l’Assemblée des Premières Nations (APN) appelle à la prise de mesures immédiate pour protéger les droits et la sécurité des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA+ des Premières Nations à la suite de la libération d’office du prédateur Shawn Lamb, car celle-ci est emblématique des peines disproportionnées et des classifications de sécurité plus sévères qui affligent actuellement le système.

Shawn Lamb, qui avait plaidé coupable à deux chefs d’accusation d’homicide involontaire dans le cadre des meurtres, en 2012, des femmes des Premières Nations Carolyn Sinclair et Lorna Blacksmith à Winnipeg, a récemment bénéficié d’une libération d’office après avoir purgé seulement 12 ans de prison. Le Conseil des femmes de l’APN souligne également que « nous devons également garder dans nos cœurs le souvenir de notre sœur disparue, Tanya Nepinak », car Shawn avait initialement été accusé de trois chefs d’accusation de meurtre au deuxième degré, notamment pour le meurtre présumé de Tanya Nepinak, mais le ministère public a suspendu cette accusation en raison d’un manque de preuves.

« Le Conseil des femmes de l’APN est profondément préoccupé par la manière dont le système judiciaire canadien continue de manquer à ses obligations envers les femmes autochtones, perpétuant ainsi les cycles de violence à leur égard. Lorsque les auteurs de violences savent qu’ils ne risquent pas de subir de graves conséquences, cela amplifie les menaces auxquelles nos communautés sont confrontées chaque jour », a déclaré la Grande Cheffe adjointe Anna Betty Achneepineskum, représentante de l’Ontario au Conseil des femmes de l’APN.

La présidente du Conseil des femmes de l’APN, Brenda Vanguard, souligne que « cet incident met en évidence la nécessité cruciale de réexaminer les évaluations des risques, les conditions de surveillance et les pratiques de détermination des peines afin de garantir la reddition de comptes, la sécurité et la justice pour les femmes autochtones. Nos communautés ne peuvent continuer à supporter le coût de l’indulgence et de l’indifférence systémiques ».

« Cette décision a des répercussions profondes sur les survivantes, les familles et les communautés qui continuent de vivre avec le traumatisme de la violence. Les femmes autochtones et leurs proches méritent un système judiciaire qui respecte leur vie et leur sécurité, et non un système qui envoie un message d’indulgence aux auteurs de ces crimes », a déclaré la Cheffe Joanne Miles, représentante de la Nouvelle-Écosse au Conseil des femmes de l’APN.

L’APN continuera de suivre de près la libération d’office de Shawn Lamb ainsi que la réforme de la détermination des peines et de la classification de sécurité au Canada.

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L’Assemblée des Premières Nations (APN) est une organisation nationale de défense des intérêts qui s’efforce de promouvoir les aspirations collectives des communautés des Premières Nations et de leurs membres dans tout le Canada sur des questions et des préoccupations de nature nationale ou internationale.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Kelly Reid
Senior Communications Officer
Assembly of First Nations
(613) 292-0857
[email protected]