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La Cheffe nationale de l’APN, Cindy Woodhouse Nepinak, et la Cheffe régionale de la Nouvelle-Écosse, Andrea Paul, appellent au soutien des pêcheurs de civelles des Premières Nations

Publié : 18 avr., 2024Nouvelles

(Le 18 avril 2024 – Territoire algonquin non cédé, Ottawa, Ontario) – La Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Cindy Woodhouse Nepinak, et la Cheffe régionale de la Nouvelle-Écosse, Andrea Paul, appellent aujourd’hui à soutenir les pêcheurs de civelles des Premières Nations, dont les droits inhérents et issus de traités sont violés et qui sont victimes d’abus de la part des agents chargés de l’application des lois sur les pêches.

« La fermeture unilatérale et injustifiable de la pêche à la civelle par le ministère des Pêches et des Océans constitue une violation des droits protégés du peuple mi’kmaq », a déclaré la Cheffe nationale de l’APN, Cindy Woodhouse Nepinak. « Tous les ordres de gouvernement doivent travailler de bonne foi avec les Premières Nations. Nous ne pouvons pas être exclus des discussions. Nous exigeons que les Premières Nations participent activement aux décisions en matière de gestion. »

« Les nouveaux abus et humiliations infligés aux pêcheurs mi’kmaq pour avoir exercé leurs droits sont inacceptables », a poursuivi la Cheffe nationale Woodhouse Nepinak. « Les Premières Nations sont depuis longtemps victimes de traumatismes et de discrimination de la part des forces de l’ordre, et les agents fédéraux des pêches suivent ce modèle. J’ai été affligée d’apprendre que Blaise Sylliboy, de la Première Nation d’Eskasoni, et Kevin Hartling, de la Première Nation de Membertou, ont été détenus par des agents fédéraux des pêches, dépouillés de leurs biens, notamment de leurs téléphones cellulaires et de leurs chaussures, puis relâchés, forcés de marcher pieds nus sur l’autoroute transcanadienne après minuit. »

La Cheffe nationale Woodhouse Nepinak et la Cheffe régionale de l’APN pour la Nouvelle-Écosse, Andrea Paul, demandent que les agents des pêches reconnaissent leurs agissements, qu’ils présentent des excuses officielles et qu’une enquête soit menée sur cette affaire.

« Ces hommes exerçaient leur droit protégé de pêcher l’anguille à des fins de subsistance », a déclaré la Cheffe régionale Paul. « La pêche fait partie intégrante de la culture mi’kmaq et est protégée par l’article 35 de la Constitution. Ces agents fédéraux des pêches ont commis des abus inhumains et ont fait preuve d’un usage discriminatoire de leur autorité à l’égard de notre peuple. »

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L’Assemblée des Premières Nations (APN) est une organisation nationale de défense des intérêts qui s’efforce de faire progresser les aspirations collectives des communautés des Premières Nations et de leurs membres dans tout le Canada sur des questions et des préoccupations de nature nationale ou internationale.

Pour plus d’informations :

Kelly Reid
Agente principale des Communications
Assemblée des Premières Nations
(613) 292-0857 (cellulaire)
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