(Ottawa, ON) – Le Chef national de l’APN, Perry Bellegarde, déclare que les Premières Nations sont désappointées, mais pas surprises, à la suite de l’annonce faite aujourd’hui par le ministre des Services aux Autochtones, Marc Miller, confirmant que le Canada ne sera pas en mesure de lever tous les avis à long terme sur la qualité de l’eau potable des Premières Nations avant l’échéance prévue de mars 2021.
« Les Premières nations ont de bonnes raisons d’être déçues par l’annonce du gouvernement fédéral selon laquelle, après plus de cinq ans au pouvoir, il manquera son propre objectif de fournir de l’eau potable à toutes les communautés autochtones du Canada. Bien qu’il y ait eu des progrès significatifs ces dernières années, il est clair que cela ne suffit pas », a déclaré le Chef national Bellegarde. « Je me réjouis de ce que le ministre Miller a annoncé aujourd’hui un montant de 1,5 milliard de dollars pour continuer à combler le déficit en infrastructures auquel sont confrontées de nombreuses Premières Nations, et je garde l’espoir que cette annonce sera suivie d’efforts concertés dans les prochains mois pour remédier une fois pour toutes à la situation de l’eau potable dans tout le Canada ».
Lors du Sommet de l’APN sur l’eau qui s’est tenu la semaine dernière, SAC a indiqué qu’il y avait encore 59 avis à long terme en vigueur concernant la qualité de l’eau potable, la plupart (75 %) en Ontario. Plusieurs de ces avis ont été signalés comme étant problématiques ou hors délais par les Premières Nations et les organisations régionales avant la pandémie. La pandémie a mis en évidence l’importance de l’eau salubre pour la santé et l’hygiène dans la lutte contre la COVID-19.
« Je suis très déçue, mais pas surprise, d’apprendre que l’engagement précédent de mettre fin à toutes les AQEP d’ici mars 2021 ne sera pas respecté », a déclaré la Chef régionale de l’Ontario, RoseAnne Archibald, titulaire du portefeuille de l’eau au sein de l’APN. « Bien que je me réjouisse de l’annonce du ministre Miller concernant le financement du fonctionnement et de l’entretien, l’une des raisons pour lesquelles les avis d’ébullition de l’eau se poursuivent chez les Premières Nations, un financement accru et soutenu pour des infrastructures modernes et fiables continuera de s’avérer une solution clé. J’ai demandé au ministre de travailler avec les Premières Nations afin d’identifier les obstacles en raison desquels l’Ontario compte le plus grand nombre d’avis concernant la qualité de l’eau potable encore en vigueur au Canada. Nous voulons nous assurer que ce droit fondamental de la personne est respecté pour les Premières Nations de l’Ontario ».
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