(4 octobre 2024 – Territoire algonquin non cédé, Ottawa, Ontario) – Aujourd’hui, la Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Cindy Woodhouse Nepinak, et la Cheffe régionale de l’APN pour le Nouveau-Brunswick, Joanna Bernard, ont dénoncé les remarques récentes et passées de la candidate progressiste-conservatrice du Nouveau-Brunswick, Sherry Wilson, qui soutiennent des idéologies racistes et ne respectent pas l’importance de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
« La comparaison faite par Sherry Wilson entre la politique 713 et les pensionnats indiens est profondément blessante », a déclaré la Cheffe régionale de l’APN pour le Nouveau-Brunswick, Joanna Bernard. « La politique 713, qui permet aux élèves de changer de pronom ou de nom sans le consentement de leurs parents, vise à protéger les enfants vulnérables, y compris ceux qui s’identifient comme 2ELGBTQIA+, en leur permettant d’être eux-mêmes. À l’inverse, le système des pensionnats indiens exploitait les enfants et tentait d’effacer et de dépouiller nos identités culturelles. La déclaration de Mme Wilson à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est soit intentionnellement offensante, soit incroyablement ignorante. Je la presse de se retirer de la course et à s’informer sur notre véritable histoire commune. Nous attendons de tous les candidats politiques qu’ils se comportent avec respect et compréhension. Le racisme n’a pas sa place dans ce pays et ceux qui le perpétuent doivent laisser leur place. »
« Les commentaires de Sherry Wilson sont totalement inacceptables”, a déclaré la Cheffe nationale de l’APN, Cindy Woodhouse Nepinak. « Laisser entendre que nos enfants ont été emmenés dans des pensionnats en raison d’un manque de surveillance parentale est non seulement faux, mais aussi extrêmement préjudiciable. Elle perpétue l’idée fausse et raciste selon laquelle les Premières Nations ne peuvent pas s’occuper de leurs enfants, une assertion contre laquelle nous avons lutté pendant des décennies au plus haut niveau. Les commentaires de Mme Wilson s’inscrivent dans une tendance inquiétante au sein du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick, qui dénote que certains de ses membres ne comprennent pas ou nient l’histoire des pensionnats indiens. Je me joins à la Cheffe régionale de l’APN, Joanna Bernard, pour exiger son retrait immédiat ainsi que des excuses publiques aux familles et aux survivants des pensionnats.
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