Promouvoir l'intendance et le développement durable des Premières Nations pour protéger nos écosystèmes et faire face aux changements climatiques.

Notre travail Nous appuyons les Premières Nations dans l'exercice de leurs droits dans l'intérêt de la protection de l'environnement.

Les changements climatiques, la pollution des cours d’eau, le rétrécissement des terrains de chasse traditionnels et la dégradation des terres importantes pour notre culture ont des répercussions considérables sur la qualité de vie des Premières Nations, dont beaucoup dépendent depuis longtemps de la terre pour leur subsistance. Le Secteur de l’environnement de l’APN défend les intérêts des Premières Nations en ce qui concerne l’exercice de leur autodétermination et de leur compétence en matière d’environnement afin de protéger notre mère la Terre et de stimuler le développement économique durable.

Le poisson empoisonné au mercure provoque des problèmes de santé chroniques dans de nombreuses communautés des Premières Nations.

Les membres des communautés dépendant des voies navigables connaissent davantage de handicaps, de problèmes de santé mentale, le chômage et le suicide.

L'extinction et la modification des routes de migration des espèces sauvages rendent la chasse difficile pour les Premières Nations.

L'industrie et le changement climatique provoquent des modifications obligeant de nombreuses communautés des Premières Nations à adapter leurs modes de chasse ou à voyager plus loin pour chasser.

La hausse du niveau des mers et les ondes de tempête menacent les sites culturels.

Les changements climatiques peuvent entraîner la perte, la dégradation ou la destruction définitive des sites culturels.

Les changements écologiques majeurs ont une incidence sur la transmission du savoir traditionnel aux nouvelles générations.

La perte d’une tendance constante pour l'environnement et la faune entraînera la disparition de certaines sources de remèdes et de nourriture ainsi que de sites spirituels ou cérémoniels.

Comité mixte sur l’action climatique

Promouvoir les droits et les priorités des Premières Nations dans les politiques et les programmes fédéraux en matière de climat.

Renforcer le leadership des Premières Nations en matière de climat d’un océan à l’autre.

Comité mixte sur l’action climatique

Aperçu Nous travaillons pour promouvoir l'application de l'autodétermination des Premières Nations dans les domaines de la protection de l'environnement.

Les Premières Nations entretiennent une relation particulière avec la terre et tous les êtres vivants qui s’y trouvent. Cette relation est fondée sur un lien spirituel profond et une responsabilité inhérente envers notre mère la Terre qui guide les peuples des Premières Nations à pratiquer la révérence, l’humilité et la réciprocité.

Jusqu’à 80 % de la biodiversité mondiale se trouve sur les terres et territoires traditionnels des peuples autochtones. Cela s’explique par le fait que les peuples autochtones ont résisté à des pratiques industrielles non durables sur leurs terres et qu’ils ont favorisé l’épanouissement de la biodiversité grâce à l’application de systèmes de connaissances autochtones.

Les preuves restent claires : nous sommes tous confrontés à une crise environnementale

L’APN continue de plaider en faveur du leadership, de la résilience et de l’innovation des Premières Nations en matière de protection de l’environnement, et s’efforce de faire en sorte que notre bien-être collectif et notre prise de décision soient correctement ancrés dans la vision du monde des Premières Nations.

Tout en reconnaissant la diversité, cette vision du monde a un fondement commun : la compréhension que nous venons de la terre et que nous ne faisons qu’un avec notre mère la Terre.

Initiatives et priorités Les domaines politiques, initiatives et comités favorisant le changement dans la régulation environnementale et le climat.

Conservation et biodiversité

La conservation est un principe fondamental des pratiques des Premières Nations. C’est la raison pour laquelle les Premières Nations ont un rôle important à jouer dans la conservation et la protection de l’environnement, notamment en ce qui concerne leurs terres et leurs territoires traditionnels. À cette fin, l’APN continue de défendre vivement la conservation dirigée par les Premières Nations, notamment l’établissement de réseaux interreliés d’aires protégées et de conservation autochtones (APCA) et de gardiens des Premières Nations, en tant que mécanismes essentiels permettant aux Premières Nations d’exercer leurs responsabilités traditionnelles, leurs méthodes de gouvernance, leur autorité et leurs pratiques de gestion et d’intendance des terres.

Aires protégées et de conservation autochtones (APCA)

Le Secteur de l’environnement de l’APN a maintenu sa participation à l’initiative En route, notamment en siégeant au Comité directeur national (CDN) et en coprésidant le groupe de travail sur les APCA du CDN. Malgré des efforts soutenus, les progrès en matière de conservation des terres et des APCA ont ralenti au cours des derniers mois, car le Canada attend la finalisation du Cadre mondial pour la biodiversité (CMB) qui devrait avoir lieu lors de la 15e Conférence des Parties (CdP15) à la CDB en décembre 2022 à Montréal (Québec). Le Secteur a continué à établir des partenariats significatifs et efficaces à l’appui de la conservation menée par les Premières Nations. Il a notamment adhéré au Partenariat pour la conservation par la réconciliation, conformément à la Résolution 45/2021.

Convention sur la diversité biologique (CDB)

La CDB est un traité des Nations Unies qui a été signé lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, au Brésil, en 1992 et qui est entré en vigueur le 29 décembre 1993. Il s’agit du premier accord mondial à couvrir tous les aspects de la diversité biologique : la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.

Évaluation d'impact et réglementation du cycle de vie des projets d'énergie

Les Premières Nations exercent depuis longtemps des pressions pour obtenir un plus grand rôle et un plus grand pouvoir décisionnel concernant les grands projets d’exploitation sur leurs terres et territoires. La Loi sur l’évaluation d’impact (LEI) de 2019 et la Loi sur la Régie canadienne de l’énergie (LRCE) offrent aux Premières Nations des possibilités de participation accrue à l’évaluation des incidences et à la réglementation du cycle de vie des projets énergétiques. Les domaines précis de mise en œuvre comprennent l’élaboration d’un cadre stratégique sur le savoir autochtone, des programmes de soutien aux capacités autochtones, ainsi que la réglementation et la politique relatives aux ententes de coopération autochtone (ICAR).

Résolution 06/2019, Respecter les droits inhérents et protégés par la Constitution des Premières Nations dans la liste de projets proposée dans le cadre de la Loi sur l’évaluation d’impact.

L’APN a pour mandat de :

  • Demander au Canada de veiller à ce que l’élaboration des règlements et des politiques respecte pleinement les obligations constitutionnelles et autres obligations juridiques de la Couronne envers les Premières Nations et les normes établies par la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (Résolution 69/2018).
  • Chercher à obtenir l’engagement du Canada en faveur de l’élaboration conjointe de politiques, de réglementations et de lignes directrices et de la création d’un organisme qui combine discussions techniques, supervision politique et représentation régionale (Résolution 73/2017).
  • Demander au Canada d’instaurer un dialogue ciblé avec les Premières Nations afin de déterminer, de reconnaître et d’engager de manière substantielle les protocoles, les éléments et les processus permettant de mener à bien la rédaction conjointe de règlements et de politiques (Résolutions 69/2018, 06/2019).
  • Demander au Canada de respecter ou de dépasser le précédent établi lors de l’élaboration et de l’adoption ultérieure de la Loi sur les espèces en péril – participation complète, directe et sans entrave des Premières Nations (Résolution 73/2017).
  • Continuer à appuyer et à coordonner les interventions et la participation des Premières Nations, des organisations régionales et des organisations provinciales et territoriales dans le processus d’élaboration conjointe, notamment en créant des processus propres à la région pour répondre à des préoccupations précises et appuyer les dispositions prévoyant des relations de nation à nation (Résolutions 73/2017, 07/2018, 69/2018).
  • Préconiser un financement direct et adéquat aux Premières Nations pour leur pleine participation (Résolutions 73/2017, 07/2018, 69/2018, 06/2019).
  • Organiser des séances d’information régionales pour aider les Premières Nations, les organisations régionales et les organisations provinciales/territoriales dans le processus (Résolutions 73/2017, 07/2018, 69/2018).

Santé environnementale

L’étude sur l’alimentation, l’environnement, la santé et la nutrition des enfants et des jeunes (EAESNEJ) des Premières Nations

L’EAESNEJ a été lancée par la Résolution 04/2019Soutien à l’étude sur l’alimentation, l’environnement, la santé et la nutrition des enfants et des jeunes (EAESNEJ) – afin de combler les lacunes dans les connaissances relatives à la santé des enfants et des jeunes des Premières Nations. Elle explorera les relations entre la nutrition, l’environnement et la santé des enfants et des jeunes des Premières Nations âgés de 3 à 19 ans vivant dans les réserves à travers le Canada.

L’EAESNEJ représente un partenariat entre l’Assemblée des Premières Nations, l’Université d’Ottawa, l’Université Laval, l’Université de Montréal, l’Université McGill et Santé Canada. Elle vise à combler les lacunes dans les connaissances relatives à la santé des enfants et des jeunes des Premières Nations. Pour en savoir plus, consultez le site www.fehncy.ca (en anglais).

Gestion des déchets nucléaires (SGDN)

Les déchets nucléaires sont produits au Canada par diverses activités, notamment l’extraction, le broyage, le raffinage et la conversion de l’uranium, la fabrication de combustible nucléaire, l’exploitation de réacteurs nucléaires et la recherche nucléaire. La Société de gestion des déchets nucléaires est chargée de la gestion sûre et à long terme du combustible nucléaire usé du Canada dans un dépôt en couches géologiques profondes.

L’APN s’efforce de sensibiliser, de communiquer des connaissances et des informations, de mener des recherches et de renforcer les capacités des Premières Nations en ce qui concerne le processus de gestion des déchets nucléaires et, en particulier, le processus de gestion adaptative progressive (GAP) qui pourrait entraîner des répercussions sur les Premières Nations de l’île de la Tortue.

Maladie débilitante chronique (MDC)

La maladie débilitante chronique (MDC) est une maladie à prions (semblable à la maladie de la vache folle) qui touche le système nerveux des cervidés. Au Canada, cela comprend toutes les espèces de cerfs, de wapitis, d’orignaux et de caribous. Cette maladie est incurable, toujours mortelle et très contagieuse pour ces animaux.

Les effets potentiels de la MDC des cervidés sur les Premières Nations sont complexes et intersectoriels, comprenant des incidences sur les espèces/habitats, la sécurité/souveraineté alimentaire, la santé environnementale/humaine, les aspects socioculturels, économiques et les droits inhérents/issus de traités.

Les résolutions 58/2018, Réponse des Premières Nations à la maladie débilitante chronique, 13/2017, Maladie débilitante chronique, et 70/2010, Programme de sensibilisation, de formation et de surveillance de la maladie débilitante chronique contrôlé par les Premières Nations, définissent un mandat pour le travail intersectoriel de l’APN sur la MDC, appelant à une collaboration avec les Premières Nations, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi qu’avec les ONG et le monde universitaire pour atténuer et, dans la mesure du possible, prévenir les répercussions potentielles de la maladie.

L’APN a fait la promotion de plusieurs priorités dans le cadre de ces résolutions, notamment la création d’un sous-groupe de travail sur la MDC au sein du Comité consultatif sur l’action climatique et l’environnement (ACE), la collaboration avec tous les ordres de gouvernement pour défendre la santé des espèces sauvages, et l’élaboration d’un document de travail pour exposer les préoccupations des Premières Nations et les réponses recommandées.

Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE)

Le Secteur de l’environnement continue de participer à l’examen continu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE) et au processus d’examen législatif connexe du projet de loi S-5 (Loi modifiant la LCPE). Il a notamment comparu avec succès devant le Comité sénatorial permanent de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles (ENEV).

Mesures prises par les Premières Nations pour lutter contre les changements climatiques

Depuis l’adoption de la Résolution 05/2019, Déclarer une urgence climatique pour les Premières Nations, l’APN a travaillé sur plusieurs priorités liées au leadership climatique des Premières Nations. Le 2e Rassemblement national de l’APN sur le climat tenu récemment à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, du 27 au 29 septembre 2022, a contribué à orienter et à faire progresser les travaux sur la Stratégie nationale sur le climat de l’APN. L’élaboration de la Stratégie nationale sur le climat de l’APN s’est poursuivie en collaboration avec l’ACE, notamment en discutant de nouvelles occasions de promouvoir des domaines d’action et des objectifs précis, en plus de l’élaboration continue de l’optique des Premières Nations en matière de climat.

Optique des Premières Nations en ce qui concerne les mesures sur le climat

L’optique des Premières Nations préconise un recadrage fondamental du discours sur le climat. Elle s’éloigne de l’importance excessive accordée aux solutions technologiques et s’oriente vers un cadre qui met l’accent sur le rôle central des systèmes de gouvernance, de droits et de connaissances des Premières Nations. Ce concept propose qu’une optique critique et décolonisatrice est essentielle pour des mesures équitables, immédiates et transformatrices fondées sur des solutions holistiques, multidimensionnelles et interconnectées. Vous trouverez de plus amples renseignements sur l’optique des Premières Nations ici :

Comité conjoint sur l’action climatique

Le CCAC (Comité conjoint sur l’action climatique) constitue un forum unique de discussion équitable entre les représentants des Premières Nations et les fonctionnaires fédéraux, qui vise à établir des relations et à faciliter l’institutionnalisation d’une approche d’élaboration conjointe de solutions liées au climat. Le CCAC prodigue des conseils techniques pour la mise en place d’approches réelles et concrètes qui permettent de positionner les Premières Nations comme des chefs de file de la lutte contre les changements climatiques. Il vise également à permettre la participation des Premières Nations à la prise de décisions relatives au climat. Cela implique l’inclusion complète du savoir et des priorités des Premières Nations, ainsi que la reconnaissance des systèmes de gouvernance des Premières Nations à chaque étape de l’élaboration de politiques et de programmes fédéraux en matière de climat.

La voie à suivre désigne des domaines prioritaires pour les objectifs à long terme du CCAC, en définissant cinq priorités précises :

  1. Accélérer la participation pleine et entière des Premières Nations aux programmes de croissance propre et de lutte contre les changements climatiques, notamment à la Stratégie nationale d’adaptation.
  2. Promouvoir le renforcement du rôle de chef de file des Premières Nations en matière de climat par un dialogue constructif avec les Premières Nations.
  3. Surveiller et évaluer les progrès en ce qui concerne le rôle de chef de file des Premières Nations en matière de climat et la participation pleine et entière des Premières Nations aux programmes de lutte contre les changements climatiques.
  4. Mettre au point de nouveaux outils de communication, dont un site Web autonome, afin d’améliorer la transparence, la reddition de comptes et la mobilisation dans l’ensemble des activités du CCAC.
  5. Intégrer un dialogue intergénérationnel et intersectoriel sur les changements climatiques dans toutes les activités du CCAC.

 

Documents Les dernières ressources sur ce sujet.

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