Bâtir un meilleur avenir pour les Premières Nations et le Canada grâce à des investissements dans les infrastructures

Le besoin Le dernier investissement majeur dans les infrastructures des Premières Nations remonte aux années 1990, il y a plus de 25 ans.

Il y a plus de 4,8 milliards de dollars d’actifs financés par le gouvernement fédéral dans les réserves des Premières Nations qui sont évalués comme étant en “mauvais état”, constituant une responsabilité fédérale et nécessitant soit des réparations immédiates, soit un remplacement.

Le manque d’accès à des infrastructures vitales, telles que le logement, l’éducation, les soins de santé, la connectivité et d’autres services essentiels, a perpétué une inégalité profondément enracinée dans les communautés des Premières Nations. Cette disparité devient encore plus évidente lorsqu’on compare les services de logement et d’infrastructure communautaire constamment disponibles pour de nombreux Canadiens.

Avec Services aux Autochtones Canada, nous avons co-développé l’Estimation Nationale des Coûts, un rapport qui quantifie l’investissement financier nécessaire pour “Combler le déficit d’infrastructures d’ici à 2030” (CTIG 2030).

Ceci est une étape cruciale et urgente vers la réconciliation économique entre les Premières Nations et le gouvernement du Canada.


“Au fond, Bell Canada est un constructeur d’infrastructure. Nous reconnaissons le rôle crucial que jouent les réseaux de fibre optique et cellulaires de pointe dans le développement économique, l’éducation, les soins de santé et la préservation et la promotion du patrimoine et de la culture autochtones.

Bell soutient pleinement l’objectif de l’Assemblée des Premières Nations (APN) de combler le déficit d’infrastructures numérique dans les communautés des Premières Nations. Étendre une infrastructure numérique de qualité et à haute vitesse dans les communautés des Premières Nations est essentiel pour atteindre nos objectifs communs d’équité, d’inclusion et de réconciliation. Mais, pour combler cet écart, nous avons besoin d’une politique publique stable et à long terme qui permette les investissements du secteur privé dans les réseaux.

Nous avons hâte de travailler avec l’APN et, ensemble avec l’APN, nous appelons tous les niveaux de gouvernement à soutenir les investissements continus pour améliorer la façon dont les Premières Nations à travers le Canada se connectent entre elles et avec le monde.

— Robert Malcolmson
Vice-président exécutif et chef des affaires juridiques et réglementaires
Bell Canada


Combler le déficit d'infrastructures Construire un avenir meilleur pour les Premières Nations et le Canada grâce à des investissements dans les infrastructures

Investir dans les infrastructures

Avec un investissement approprié et soutenu dans les infrastructures des Premières Nations, nous nous attendons à voir des résultats socioéconomiques améliorés qui répondent aux besoins uniques des Premières Nations, y compris un accès plus large aux soins de santé, au logement et à d’autres services sociaux. Cela préparera le terrain pour de meilleures opportunités éducatives et d’emploi — conduisant à une croissance économique accrue des Premières Nations.

La majorité des Premières Nations à travers le Canada sont encore confrontées à une insuffisance alarmante de l’approvisionnement en eau. Cela constitue un obstacle majeur au développement économique ; sans un accès adéquat à l’eau, ces communautés ne peuvent pas construire les développements multi-résidentiels ou commerciaux les plus basiques puisqu’elles manquent des infrastructures appropriées pour fournir des systèmes de gicleurs d’incendie, de l’électricité ou une gestion appropriée des déchets sanitaires.

Les infrastructures des communautés des Premières Nations ont historiquement été sous-financées. L’approche actuelle de financement projet par projet ne répond aux besoins que lorsqu’ils surviennent, plutôt que de planifier des investissements et une prospérité à long terme — ce qui est une utilisation plus coûteuse et inefficace de l’investissement fédéral. De nombreux engagements publics envers les Premières Nations n’ont pas encore été satisfaits et un changement est clairement nécessaire pour combler cet écart.

Le coût de la négligence

Le gouvernement fédéral a une responsabilité fiduciaire pour les accords de financement avec les Premières Nations. Sa principale responsabilité est de réaliser des investissements qui permettront de rendre plus abordables le logement, les soins de santé, l’éducation, le transport, les télécommunications, l’eau et les eaux usées, ainsi que les infrastructures récréatives pour toutes les Premières Nations.

Les conclusions de ce rapport ont des implications profondes pour les plus de 634 communautés des Premières Nations dans diverses régions géographiques à travers le Canada. Leurs besoins en infrastructure — et les investissements nécessaires pour les satisfaire — ont été identifiés en détail.

Si le financement durable des opérations et de la maintenance est ignoré, les infrastructures dont dépendent les communautés des Premières Nations à travers le pays continueront de se détériorer à un rythme alarmant, affectant la santé, la sécurité et la communauté chaque année qui passe. Et les coûts pour apporter ces services essentiels aux Premières Nations ne feront qu’augmenter.

Impacts des changements climatiques

Les changements climatiques continueront d’avoir un impact majeur sur les actifs des Premières Nations. Les inondations, les incendies, les sécheresses et les intempéries sévères représentent collectivement une menace importante pour la résilience des communautés des Premières Nations. Cette menace augmentera avec le temps, entraînant un potentiel croissant de déplacement des citoyens et de perturbation de leur vie.

Un financement fiable et durable peut changer cela.

Il permettra aux Premières Nations de planifier, de moderniser et de concevoir de nouveaux actifs pour s’adapter à un climat en évolution. Mais il est important de se rappeler que l’adaptation entraînera des coûts accrus pour construire et maintenir la résilience dans toutes les catégories d’actifs — et les coûts pour les Premières Nations dans les régions plus vulnérables et éloignées sont susceptibles d’être plus élevés en raison des primes de construction et d’expédition dans ces régions. Actuellement, 67 Premières Nations dépendent des routes de glace hivernales.

En plus de protéger les communautés, l’investissement dans la résilience climatique des Premières Nations favorisera la réduction des émissions de carbone tout en stimulant la croissance économique. Combler l’écart infrastructurel d’ici 2030 rehaussera le profil mondial du Canada en matière de leadership dans l’intégration de l’investissement, du développement des infrastructures, de la résilience climatique et de la croissance économique des Premières Nations.

Connectivité numérique et logement

Les avantages socioéconomiques de l’accès aux services d’infrastructure essentiels et aux installations communautaires correctement entretenues sont bien documentés. Les bénéfices vont de l’emploi créé par la construction et la maintenance à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens, en soutenant les entreprises locales et en connectant les activités économiques locales à d’autres régions et marchés.

De nombreuses communautés des Premières Nations font face à des défis de connectivité car beaucoup se trouvent dans des zones rurales avec des routes saisonnières ou une absence totale d’infrastructures routières. Une meilleure connectivité et des corridors commerciaux permettront aux Premières Nations de participer à l’économie canadienne plus large et de construire une croissance économique à long terme d’un océan à l’autre. La connectivité numérique est également une infrastructure clé que le gouvernement doit aborder ; des technologies telles que l’enseignement virtuel, les affaires en ligne et les services de santé numériques dépendent de l’infrastructure physique des télécommunications pour fonctionner.

Un logement abordable, abondant et résilient face au climat ; un accès à l’eau potable ; des installations éducatives améliorées ; des réseaux numériques et de transport connectés ; et des sources d’énergie durables — tout cela contribue à améliorer le bien-être communautaire. Une infrastructure durable permet également de mieux préserver les traditions et cultures des Premières Nations, renforçant ainsi les familles et les communautés.

Consultez les rapports complets

Consultez et téléchargez le rapport Combler le déficit d’infrastructures d’ici à 2030 – Proposition et rapport de coût, qui comprend les investissements en capital et les investissements opérationnels nécessaires pour que le gouvernement du Canada puisse respecter son calendrier visant à combler le déficit d’infrastructures d’ici 2030.

Consultez le Rapport 2 — Plan de priorisation et de mise en œuvre

Consultez et téléchargez le Plan de priorisation et de mise en œuvre, qui comprend une estimation des besoins en matière d’investissement définis dans le rapport précédent et quantifie la façon dont combler le déficit d’infrastructures des Premières Nations continuera de se creuser d’ici 2040 en raison de l’inaction du gouvernement du Canada et de l’insuffisance du financement.

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