Amanda Shannon est la directrice des politiques à la Direction des langues autochtones de Patrimoine canadien. À ce titre, elle est chargée de poursuivre la mise en œuvre de la Loi sur les langues autochtones ainsi que de la Décennie internationale des langues autochtones 2022-2023 dans le contexte national et international. Avant cela, Amanda était la directrice de l’évaluation des programmes à Patrimoine canadien, où elle était chargée de fournir des conseils neutres, opportuns et fondés sur des preuves concernant la pertinence et le rendement des programmes au sein du Ministère. 

Elle fait carrière dans la fonction publique depuis plus de 20 ans et a occupé de nombreux postes au sein de la Gendarmerie royale du Canada et de la Garde côtière canadienne.  Amanda est titulaire d’un baccalauréat en administration de l’Université d’Ottawa et maîtrise le français et l’anglais.

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tanisikakiyaw. Mon nom spirituel est Standing Rock. Je suis fier d’appartenir à la Première Nation crie de Canoe Lake, sur le territoire visé par le traité n^o 10. Mon nom de naissance est Arliss Coulineur. Je suis béni par notre Créateur et j’ai la chance de bénéficier du soutien inconditionnel de mon épouse, Jenn, et de mes trois enfants, Hayden, Shyra et Jayven. C’est grâce à eux que j’ai adopté un mode de vie sain et que je pratique les enseignements traditionnels qui m’ont été transmis par nos aînés keteyak.

Je suis actuellement doyen de l’éducation de base des adultes au Saskatchewan Indian Institute of Technologies (SIIT). Avant cela, j’ai été directeur de l’école Canoe Lake Miksiw et de l’école Mosquito. J’ai également occupé le poste de directeur adjoint pendant six ans, une fonction qui m’a conduit à effectuer un changement de parcours. En 2016, après avoir obtenu ma maîtrise en éducation, j’ai travaillé aussitôt dans ce domaine, à la Greater Saskatoon Catholic School, en tant que consultant F.N.M.I.

En tant que personne ayan t abandonné ses études dans un pensionnat, je ne m’attendais pas à accomplir tout ce parcours ni à accéder à mon statut actuel. J’ai une histoire à relater. J’espère qu’on me permettra de la présenter en vue d’aider d’autres personnes à croire en elles et à se dire que rien n’est impossible. « Le chemin est là… je n’ai qu’à l’emprunter » ꟷ élève du SIIT.

Peu importe le chemin que j’ai parcouru au cours de mes 24 années de formation professionnelle, je suis absolument convaincu que les modes de connaissance et les enseignements traditionnels de notre culture sont essentiels. Ils m’ont guidé et orienté dans des moments difficiles. Grâce au wahkotowin et à l’esprit d’inclusion, nos communautés peuvent s’unir pour s’assurer de combler les lacunes relationnelles.

Je suis impatient de relater mon histoire, ma vérité, et de faire votre connaissance. 

Dans l’esprit du Manacihitowin (respect),

ArlissCoulineur

Aanii / Sge:no 

My name is Brent Beauchamp. I am Anishinaabe and Onondaga from the Six Nations Reserve of the Grand River currently living in Toronto. I am an artist, animator, and graphic designer. I graduated from Sheridan College Bachelors of Animation Honors program. My passions are rooted in creating art that represents indigenous people, culture, and uplifting other young indigenous artists.

Au cours des 25 dernières années, Carmen Parent s’est efforcée d’obtenir le remaniement de politiques, de pratiques et de structures de financement afin d’améliorer la situation des enfants et familles autochtones dans les secteurs de l’éducation, de la justice et des services sociaux. Ces efforts l’ont conduite à son poste actuel de directrice des projets stratégiques au sein de la Kee Tas Kee Now Tribal Council Education Authority (KTCEA), dans le nord de l’Alberta. Titulaire d’une maîtrise en leadership en travail social, elle est très reconnaissante aux professionnels, aux mentors et aux aînés de la KTCEA des possibilités d’apprentissage qu’ils lui ont offertes en travaillant à ses côtés. 

Davin Dumas est membre de la Première Nation ojibwée de Sandy Bay. Sa prise de conscience du lien qui le lie à la terre est importante et ne cesse de s’affiner. Enseignant certifié pendant plus de vingt ans, il a enseigné à différents niveaux et différentes matières. Il a aussi occupé les postes de directeur adjoint, directeur et directeur de l’éducation. En tant qu’orateur ojibwé, Davin accorde une grande importance à la culture, à l’histoire locale et à la famille. Il est un mari, un père et un moshoom.

Davin travaille actuellement au Manitoba First Nations Education Resource Centre en tant que directeur des langues et des cultures.

Il passe du temps à pêcher, à chasser et à camper en famille. Entretenir un lien avec la terre revêt une grande importance pour sa famille; il est essentiel à la transmission des valeurs et des connaissances. L’apprentissage continu fait partie d’un mode de vie sain.

Davin estime que l’éducation doit être centrée sur le développement et le bien-être des personnes ainsi que ceux des communautés auxquelles elles appartiennent. 

Dotée d’une solide base de connaissances héritée de ses études à l’Université de Calgary et à l’Université d’État de l’Arizona, Vivian Ayoungman a passé plus de cinquante ans de sa vie à occuper diverses fonctions dans le milieu de l’éducation, de l’enseignement au leadership de direction.

En tant que directrice générale du First Nations Adult and Higher Education Consortium, elle contribue énormément à l’évolution de l’éducation autochtone. Son rôle essentiel dans le projet de préservation numérique des pensionnats indiens illustre son engagement en faveur de la préservation de l’histoire et des récits autochtones. Jalonnée des prix Femme de mérite et Ancienne émérite, la carrière de Vivian Ayoungman reflète son influence profonde sur l’éducation et la préservation de la culture.

Micmac de la Première Nation d’Elsipogtog (Nouveau-Brunswick), Ivan Augustine est un chef de file et un modèle pour les élèves, les familles et les enseignants sur son territoire d’origine et dans l’ensemble du pays.

Il a été enseignant pendant 12 ans, puis directeur de l’école de sa communauté administrée par la bande pendant 20 ans. Il occupe actuellement le poste de directeur de l’éducation de la Première Nation d’Elsipogtog depuis 10 ans. Au cours des années, il a fait progresser sa communauté dans le domaine de l’éducation, notamment en mettant récemment sur pied la première autorité régionale de l’éducation (REA) au niveau communautaire dans la province.

Lauréat du prix Indspire 2016 pour le service communautaire, il siège à la Literacy Coalition of New Brunswick ainsi qu’à des conseils d’éducation des adultes. Il est aussi membre de la direction du Three Nation Education Group.

Il fait également partie du Comité consultatif provincial du curriculum et de l’évaluation du Nouveau-Brunswick (CCPCE), du Comité directeur de gestion du Nouveau-Brunswick, de l’Indigenous Guidance Team, du Comité directeur sur l’inclusion et du Treaty Education Committee.

Ivan Augustine a obtenu un baccalauréat en administration et un baccalauréat en éducation de l’Université St Thomas en 1980-1981, puis une maîtrise en administration scolaire de l’Université de Moncton en 2002.

N’lakapamux et membre de la Première Nation de Lytton, Jan Haugen travaille au sein du First Nations Education Steering Committee depuis 2002. Elle occupe le poste de directrice des services exécutifs et du soutien communautaire.

Dans le cadre de ses fonctions, elle collabore avec des dirigeants et des représentants techniques de l’éducation des Premières Nations, des partenaires de l’éducation autochtone de la maternelle à la 12^e année et des représentants de gouvernement à l’échelle provinciale et nationale.

Jan est titulaire d’un baccalauréat en science politique de l’Université Carleton.

Katherine Gall (elle/elle) est responsable de la politique de l’éducation postsecondaire et de la formation au sein du First Nations Education Steering Committee (FNESC). Dans le cadre de ses fonctions, elle contribue aux activités de l’organisation sœur du FNESC, l’IndigenousAdult and Higher Learning Association (IAHLA).

Katherine est titulaire d’une maîtrise en science des migrations internationales et des politiques publiques de la London School of Economics, et d’un baccalauréat ès art en développement international et études autochtones de l’Université Queen’s.

Elle réside actuellement sur les territoires traditionnels non cédés des nations xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et səlilwətaɬ (Tsleil-Waututh).

À l’automne 2019, Mya Beardy, de la Première Nation Kitizan Zibi Anishinabeg, a créé à l’âge de 9 ans une entreprise familiale connue sous le nom de Kokum Scrunchies. Aujourd’hui, Maya, fondatrice et propriétaire de Kokum Scrunchies, continue de fabriquer chaque chouchou à la main tout en élargissant son entreprise en vendant des écharpes, des sacs, des lanières, des bandeaux, des autocollants, etc. de la marque Kokum.

À l’origine, les Kokum Scrunchies ont été ainsi nommés d’après des modèles autochtones dans la vie de Maya. Aujourd’hui, Maya espère inspirer d’autres personnes dans son parcours qui l’a mise sur la voie de proposer des chouchous Kokum à tout le monde, vous et les moins jeunes.

Maya organise des Dimanches en fête, à l’occasion desquels elle propose des éditions limitées de Kokum Scrunchies, de foulards et, plus récemment, des trousses de jupes à rubans. Les quantités disponibles lors de chaque Dimanche en fête sont limitées et se vendent rapidement.

Vous pouvez magasiner en ligne, faire l’essai de son tout premier distributeur automatique de Kokum Scrunchies situé au centre commercial Bayshore à Ottawa (Ontario), ou la suivre sur les réseaux sociaux.

Marsha Josephs est une stratège, une collaboratrice naturelle et une négociatrice efficace. Tout au long de sa carrière, elle a élaboré et dirigé des stratégies nationales et internationales qui ont abouti à une croissance sans précédent. Elle a acquis de l’expérience en tant que cadre supérieur dans la fonction publique de l’Ontario et dans des organisations sans but lucratif. Elle a aussi développé une expertise dans l’éducation postsecondaire. Depuis plus de 15 ans, elle consacre ses efforts à des organisations et à des communautés autochtones motivées par un but précis. En tant que cheffe de file visionnaire très sollicitée, Marsha est souvent invitée à conseiller des comités consultatifs nationaux, provinciaux et internationaux. En tant que militante passionnée, elle prononce des discours lors de conférences consacrées aux femmes, aux jeunes et aux entrepreneurs. Elle souhaite ardemment créer une société équitable, inclusive et diversifiée et assurer la prospérité pour tous.

Tuscarora, Rebecca Jamieson est présidente-directrice générale de Six Nations Polytechnic, un établissement situé sur le territoire des Six-Nations de Grand River (la plus grande Première Nation au Canada sur le plan démographique). Elle plaide à l’échelle locale, régionale, nationale et internationale pour une éducation et une formation de qualité contrôlées et dispensées par des Autochtones. Elle est présidente de l’Indigenous Institutes Consortium (Ontario), de la National Association of Indigenous Institutes (NAIIHL) et de la Six Nations Language Commission. Elle est aussi membre du conseil d’administration du National Indigenous Accreditation Board (NIAB), du WINHEC Board of Accreditation et de Collèges et Instituts Canada (CICan). Elle a été récompensée pour ses contributions par diverses distinctions : doctorats honorifiques de l’Université Western et de l’Université Laurier, grade honorifique d’études appliquées du Niagara College, Six Nations Community Treasure Award, prix de l’éducation de la Dreamcatcher Charitable Foundation, Ordre de l’Ontario et Ordre du Canada.

Ryan Jimmy est un Nêhiyawak (Cri des plaines) de la nation crie d’Onion Lake, sur le territoire visé par le Traité n^o 6, en Saskatchewan. Titulaire d’une maîtrise en éducation du département des fondements éducatifs de l’Université de la Saskatchewan, sa thèse portait sur les expériences vécus par les étudiants autochtones bispirituels au niveau postsecondaire et sur les différentes formes d’oppression auxquelles ils font face dans les universités de la Saskatchewan. Pour mener à bien sa recherche, il a adopté une approche qualitative mixte, qui englobe une méthode de recherche autochtone influencée par le concept du wâhkôhtowin des Nêhiyawaks.

Ryan se passionne pour la promotion de l’éducation autochtone et le renforcement des capacités au travers d’une vision du monde autochtone. Il est directeur de la stratégie académique du Saskatchewan Indian Institute of Technologies (SIIT). Auparavant, il a été le premier directeur de l’innovation, où il a dirigé la mise sur pied du pawâcikêwikamik : The Innovation Collective; une initiative du SIIT destinée à stimuler l’entrepreneuriat et l’innovation autochtones au niveau local. Il a également enseigné dans le cadre d’un programme de santé mentale et de mieux-être du SIIT menant à un diplôme, et il a coordonné des programmes postsecondaires au campus de Saskatoon.

En tant qu’ancien enseignant de la maternelle à la 12^e année et chercheur autochtone, Ryan s’intéresse à la pédagogie et au savoir autochtones, à l’innovation sociale, à l’apprentissage des adultes et aux questions concernant les personnes 2ELGBTQ. Il cherche à susciter des discussions productives et des changements inclusifs à l’intention des citoyens et des communautés autochtones dans le secteur de l’éducation postsecondaire.

Thane Bonar est directeur des communications et des politiques au First Nations Education Steering Committee (FNESC). Employé du CESPN depuis 2013, il supervise le travail du FNESC lié aux politiques de l’éducation des Premières Nations dans les systèmes publics d’éducation primaire, secondaire et postsecondaire.

Avant de se joindre au FNESC, il a travaillé au ministère de l’Enseignement supérieur de la Colombie-Britannique et à la First Nations House of Learning de l’Université de la Colombie-Britannique.

Thane est titulaire d’une maîtrise en sciences politiques et d’un baccalauréat ès art en sciences politiques et en rédaction professionnelle de l’Université de Victoria