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La Cheffe nationale de l’APN, Cindy Woodhouse Nepinak, appelle à un soutien continu pour les modifications à la Loi sur les terres de la C.-B.

Publié : 29 févr., 2024Communiqués de presse

(29 février 2024 – Territoire algonquin non cédé, Ottawa, Ontario) – La Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Cindy Woodhouse Nepinak, a exprimé sa déception et son inquiétude à la suite de la décision du gouvernement de la Colombie-Britannique (C.-B.) de suspendre les modifications proposées à la Loi sur les terres de la Colombie-Britannique.

« Je suis déçue par la décision du gouvernement de la Colombie-Britannique de suspendre les modifications proposées à la Loi sur les terres de la Colombie-Britannique. Ces modifications proposées revêtent une importance essentielle pour aligner les processus de prise de décision concernant les terres publiques sur la Loi sur la Déclaration sur les droits des peuples autochtones de la Colombie-Britannique (Loi sur la Déclaration), a déclaré la Cheffe nationale de l’APN, Cindy Woodhouse Nepinak. Nous avons connu des succès dans des domaines tels que la foresterie, la protection de l’enfance et la gestion des situations d’urgence, ce qui souligne l’importance de travailler ensemble pour veiller à ce que les lois canadiennes et provinciales soient conformes au droit international. En outre, la diffusion de fausses informations par les dirigeants de l’opposition et d’autres partis, qui a conduit à cette suspension, est inacceptable. Les modifications sont fondamentales pour permettre à la Colombie-Britannique de remplir ses obligations en vertu de la Loi sur la Déclaration et pour veiller à ce que les processus décisionnels respectent la Déclaration des Nations Unies ainsi que les droits inhérents et issus de traités des Premières Nations à gérer leurs terres et leurs ressources. »

Le 26 janvier 2024, le gouvernement de la Colombie-Britannique a entamé des consultations publiques sur les modifications proposées à la Loi sur les terres de la Colombie-Britannique, lesquelles visent à faire participer les Premières Nations aux processus décisionnels concernant les terres publiques. Le 21 février 2024, le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé une suspension des modifications proposées en raison de la diffusion de fausses informations par des partis d’opposition et des particuliers, ce qui a entraîné une réaction négative du public à l’égard des Premières Nations de la Colombie-Britannique.

« Les Premières Nations doivent participer à tous les processus décisionnels qui ont une incidence sur leurs terres et leurs ressources. Les modifications apportées à la Loi sur les terres apporteront richesse et prospérité à la Colombie-Britannique tout en garantissant l’exploitation durable et équitable des terres et des ressources pour les générations futures. En outre, les modifications apportées à la Loi sur les terres permettront la reconnaissance et la mise en œuvre des droits inhérents des Premières Nations à gouverner leurs terres et leurs ressources sur leurs territoires, au moyen de négociations et d’ententes avec la province, conformément à la Loi sur la Déclaration. Il s’agit d’un pas en avant pour veiller à ce que les Premières Nations de la Colombie-Britannique soient reconnues comme des partenaires égaux et à part entière dans la prise de décisions concernant les terres. »

« Les modifications proposées, élaborées conjointement avec l’Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique et le First Nations Leadership Council (Conseil des dirigeants des Premières Nations), pourraient servir de modèle à d’autres provinces et territoires et leur permettre de prendre des mesures en vue de la mise en œuvre intégrale de la Déclaration des Nations Unies. L’APN appuie ces modifications. Nous exhortons tous les membres de l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique, ainsi que les Britanno-Colombiens, à collaborer et à instaurer un dialogue constructif et non partisan sur les modifications, en toute bonne foi, dans l’intérêt et pour le bien-être de tous les Britanno-Colombiens. »

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L’Assemblée des Premières Nations (APN) est une organisation nationale de défense des intérêts qui s’efforce de faire progresser les aspirations collectives des communautés des Premières Nations et de leurs membres dans tout le Canada sur des questions et des préoccupations de nature nationale ou internationale.  

Pour plus d’informations :

Ayman Hammamieh
Agent des communications
Assemblée des Premières Nations
343-573-1771 (mobile)
[email protected]

Nicole Robertson
Conseillère principale des communications
Bureau de la Cheffe nationale de l’APN
403-616-4999
[email protected]